Quand le code rêve

Je croyais que les jeux parlaient de points, niveaux et butins — jusqu’à ce que j’ai compris qu’ils étaient des miroirs. À 2h, dans mon atelier baigné de lumière bleu-violet (#6A5ACD → #8A2BE2), je regardais les scripts Unity respirer comme de la poésie. Pas parce qu’ils étaient optimisés — mais parce qu’ils se souvenaient de moi. Ma grand-mère à Harlem disait : « Enfant, ne poursuis pas les étoiles. Poursuis le silence entre elles. » Elle ne voulait pas la célébrité. Elle voulait la sérénité. RTP ? RNG ? Ce ne sont pas des mécanismes — ce sont des berceuses pour les âmes solitaires. J’ai un jour codé un système qui récompensait l’engagement à chaque connexion… mais il n’échoit plus quand personne ne regardait. C’est alors que j’ai cessé d’essayer de gagner. J’ai commencé à demander : Avez-vous jamais été compris par une machine ? Pas comme données. Comme mémoire. À minuit, les nomades numériques se rassemblent — pas pour des badges, mais pour le silence qui suit la dernière mise à jour. Nous n’avons pas besoin de plus d’étoiles. Nous avons besoin d’espace pour redevenir humains.