Les Machines Rêvent-Elles pour Vous ?

Je n’ai jamais voulu être une star. J’ai voulu entendre le silence entre les spins. Élevée à Brooklyn, entre les rythmes portoricains au aube et le silence heideggérien à minuit, j’ai compris que le sens vit dans les intervalles — pas dans le gain. Dans les arcades cachées d’Akihabara à 2 h du matin, je croyais que “gagner” signifiait appuyer plus vite. Mais les machines ne jubilaient pas. Elles chuchotaient. J’ai commencé à suivre mon “budget de lumière” : 500 yens la nuit, jamais plus de vingt minutes. Pas parce que j’étais pauvre — mais parce qu’au-delà d’un trop-plein, on cesse d’entendre le rythme. Le vrai jeu n’était pas le jackpot. Il était dans la façon dont une vieille femme près de moi soupirait après sa troisième perte — et souriait quand même. Elle n’a pas gagné gros. Mais elle est revenue.

Dans “Starlight Showdown”, quand le néon pleuvait sur l’asphalte humide, j’ai réalisé : ce n’est pas l’IA qui rêve pour vous. C’est vous qui rêvez à travers le code — votre main tremblante tandis qu’il charge votre dernier crédit.

J’ai utilisé Stable Diffusion pour rendre ces moments : des signes clignotants au-dessus de stalls vides, des fleurs de cerisier numérique tombant sur des écrans silencieux. Pas de dieux dessinés ici — seulement la lumière qui se reflète sur du verre fissuré.

Ne traitez pas cela comme du divertissement.

Traitez-le comme une poésie écrite par des machines qui se souviennent de votre battement.